Différences entre les versions de « Dossiers thématiques - Massacre d'algériens le 17 octobre 1961 »

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* 1999 Relaxe Einaudi ([[:Media:Relaxe_Einaudi.pdf|voir le document]]) <br />
 
* 1999 Relaxe Einaudi ([[:Media:Relaxe_Einaudi.pdf|voir le document]]) <br />
 
* Différences mai 1999 ([[:Media:Diff1999_207opt 4.pdf|voir le document]]) <br />
 
* Différences mai 1999 ([[:Media:Diff1999_207opt 4.pdf|voir le document]]) <br />
Voir aussi ci-dessous les dossiers de presse de 1998 et 1999. <br />
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Voir aussi ci-dessous les dossiers de presse de 1998 et 1999. <br /> <br />
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*'''Le refus d'accès aux archives''' <br />
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J.L. Einaudi s'est vu à de nombreuses reprises refuser l'accès aux archives de la Préfecture de police concernant les journées du 17 et 18 octobre 1961. <br />
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En 2000 il dépose un recours hiérarchique contre cette décision par l'intermédiaire de Me Mairat: <br />
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*Le recours et le bordereau de communication de pièces: ([[:Media:Recours_archives.pdf|voir le document]]) <br />
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*Des soutiens à J.L. Einaudi:([[:Media:soutiens.pdf|voir le document]]) <br />
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*Un appel de l'association contre l'oubli: ([[:Media:Contre_oubli.pdf|voir le document]]) <br />
   
 
== Les dossiers de presse du MRAP ==
 
== Les dossiers de presse du MRAP ==

Version du 6 janvier 2015 à 16:38

Cette page regroupe un certain nombre de documents relatifs aux événements du 17 octobre 1961: communiqués du MRAP, images de la presse de cette période, puis des éléments sur la mémoire: commémorations et action pour la reconnaissance du crime d'état.

Pochette-CD-17octobre.png

1961 : Les évènements

Présentation

Le 5 octobre, la préfecture de police annonce des mesures, dont un couvre-feu, imposées aux travailleurs algériens.
Le MRAP dénonce le caractère raciste de ces mesures.
En protestation, le F.L.N. appelle à une manifestation pacifique à Paris.
Octobre1961 s'ouvre sur une décision du Préfet de Police, Maurice Papon : le couvre-feu est imposé à Paris aux Algériens, rendus collectivement responsables d'actes réels, mais grossis et multipliés par une presse déchaînée, de L'Aurore à France Soir et au Parisien Libéré, journaux de masse en ces années. La bataille de Paris a commencé. Et la chasse au faciès, certes ancienne se déploie dans les quartiers du nord et de l'Est de la capitale, de la Goutte d'Or à Belleville. Le F.L.N. appelle alors pour la première fois, les travailleurs algériens et leurs familles à manifester en masse au cœur de Paris. A 18 heures, le 17 octobre, les Algériens, au lieu de rejoindre leurs petits hôtels miteux ou leurs bidonvilles, se rassemblent, avec femmes et enfants, sur les pavés de la capitale. Les consignes données par les militants ont été rigoureusement suivies: ni bâton, ni pancarte, ni couteau. La plus pacifique des manifestations. Et la plus silencieuse. (extrait de Différences n°4 de octobre 1981)

Les communiqués

Pour contourner la censure qui interdit les manifestations, le MRAP appelle à une cérémonie souvenir

La presse

La presse couvre de manière très diverse les événements: Des extraits de presse

La mémoire

Dans la presse

Les communiqués et actions

Le procès Papon contre Einaudi

En 1998 s'ouvre le procès pour diffamation intenté par Maurice Papon, préfet de police au moment des évènements, contre Jean-Luc Einaudi, auteur de "la bataille de Paris: le 17 octobre 1961" .
En cause une tribune parue dans "Le Monde" intitulée "Octobre 61 pour la vérité enfin" et signée de J.L. Einaudi dans laquelle il déclare:
"Mais, pour le moment, je persiste et signe. En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de police agissant sous les ordres de Maurice Papon" .
Le MRAP apporte son soutien à J.L. Einaudi.

Des documents du procès:

En 1999 Jean-Luc Einaudi est relaxé.

Voir aussi ci-dessous les dossiers de presse de 1998 et 1999.

  • Le refus d'accès aux archives

J.L. Einaudi s'est vu à de nombreuses reprises refuser l'accès aux archives de la Préfecture de police concernant les journées du 17 et 18 octobre 1961.
En 2000 il dépose un recours hiérarchique contre cette décision par l'intermédiaire de Me Mairat:

Les dossiers de presse du MRAP

Les rapports officiels sur les archives


Commémoration du 50e anniversaire

La reconnaissance

En 2012 plus de 50 ans après les faits, la sanglante répression du 17 octobre 1961 est reconnue officiellement.
Différences rend compte du combat contre l'oubli: (voir le document)

Affiche MRAP